Parmi ses influences, on reconnaît non seulement Picasso mais aussi Diego Vélasquez, Nicolas Poussin ou encore Rembrandt. La bibliothèque de Francis Bacon a été conservée, inventoriée par le Trinity College de sa ville natale, Dublin. Cette œuvre est composée de trois panneaux peints à l'huile de 198 × 147 cm formant un triptyque, présentés sous plexiglas, encadrés de bois clair. Cet an et demi constitue sa seule éducation formelle puisqu'il quitte définitivement l'école juste avant d'être expulsé. Ce dernier est éleveur et entraîneur de chevaux. C’est un tableau très dur qui horrifiera tous les visiteurs de sa première exposition. Cette influence se ressent également dans le domaine des jeux vidéo avec la saga Silent Hill. « Je reprends un mot de Bacon, là-aussi qui est, comme ça j’en parlerai plus : à un moment il a fait beaucoup de séries de gens qui criaient. Il a commencé par peindre des variations sur la Crucifixion et, plus tard, il se concentre sur des portraits mi-hommes, mi-grotesques, mieux illustrés par la série de 1949 « Heads in a Room ». Au cours des années 1930, les grands protagonistes du Bauhaus et du mouvement De Stijl sont à Londres. La violence, mais aussi l'aspect sexuel de la corrida attiraient Bacon, qui la considérait, à l'instar de la boxe, comme « un apéritif merveilleux pour l'amour[11] Â». Christina Winifred (Winnie) Firth, sa mère, est l'héritière d'une entreprise d'acier de Sheffield et d'une mine de charbon. Francis Bacon débute son parcours artistique avec « Trois études de figures au pied d’une Crucifixion » en 1944. L'œuvre de Bacon se déploie en grands triptyques mettant en scène sa vie, ses amis, son admiration pour Diego Vélasquez, Vincent van Gogh ou Pablo Picasso, ou en portraits torturés, comme pliés dans la texture de la toile, de ses amis Michel Leiris, Mick Jagger, etc. Francis Bacon, né le 28 octobre 1909 à Dublin et mort le 28 avril 1992 à Madrid, est un peintre britannique[1] réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. Au sein de ce vaste corpus, certains ouvrages, certains auteurs se distinguent, pour avoir été explicitement cités par Bacon comme sources d’inspiration de ses œuvres. John Edwards, son dernier compagnon, fait don de son atelier à la Hugh Lane Municipal Gallery de Dublin. Cette « sensation de présence Â» est ainsi accentuée par le contraste entre le naturalisme du décor et la distorsion des figures. En 1945, Trois études de figures au pied d'une crucifixion provoque le scandale lors de son exposition à la Lefevre Gallery[6]. Même si le Surréalisme ne le laisse pas indifférent, Bacon ne permettra jamais le moindre embrigadement par un mouvement pictural quel qu’il soit. Bacon fait se confronter l’irrationnel et le rationnel en acceptant ces « accidents Â» dans sa peinture et en jouant avec eux, les premiers (« accidents purs Â») étant liés au caractère incertain du maniement du pinceau ou de la brosse et les seconds (« accidents suscités Â») provoqués par projection de peinture ou par frottage avec un chiffon[50] afin d’aller au-delà d’une figure trop calquée. » Bacon passe la prochaine année et demie à Paris. L’étude s’est faite au Musée Maillol lors de l’exposition de peintures de Francis Bacon (Paris 2004). Peut-être Bacon a-t-il besoin de cette même distance lorsqu’il travaille, puisqu’il s’aide de photographies ou peint de mémoire mais ne supporte rapidement plus la présence d’un modèle qui poserait[58]. Il rencontre le peintre Lucian Freud[8] dont il peint un premier portrait en 1951. Francis a une relation difficile avec son père, admettant une fois être attiré sexuellement par lui. Direction le Centre Pompidou pour une exposition qui promet de marquer les esprits. En 1933, il peint Crucifixion qui est reproduite dans la revue Art Now. Francis Bacon est né à Dublin, au 63, rue Lower Baggot, de parents de descendance britannique. Bacon part vivre à Monaco en 1946. L'œuvre est inspirée d'une photo d'Hitler sortant d'une voiture à l'un des rassemblements de Nuremberg (Bacon prétend avoir « copié la voiture et pas grand-chose d'autre »). Il s'adonnera d'abord à la décoration d'intérieur à Berlin et à Paris ; de retour à Londres, en 1929, il se fera rapidement priser comme « designer » de mobilier. Le Capitaine Anthony Mortimer Edward (Eddy) Bacon, son père, est un vétéran de la guerre des Boers, devenu un entraîneur de chevaux de course. Francis Bacon s'éteint en 1992, alors qu'il est en voyage à Madrid. Affiche de Francis Bacon, Peindre le Siècle 101 Portraits majeurs 1900-2000, Fichier d’autorité international virtuel, Musée national centre d'art Reina Sofía, Collection de peintures de l'État de Bavière, Study for the Nurse in the film Battleship Potemkin, Version No. On croit que son père est un descendant direct de Sir Nicholas Bacon, le demi-frère aîné de Sir Francis Bacon, l'homme d'État élisabéthain, philosophe et essayiste. Le triptyque devient une des formes conventionnelles de son travail. Lorsqu'il est fauché, Bacon constate que simplement en esquivant le loyer et en se serrant la ceinture, il peut gérer raisonnablement son budget. Enfant maladif souffrant d’asthme, maltraité par son père qui le rejette d’autant plus quand son homosexualité est révélée, Francis Bacon quitte la maison familiale dès l’âge de seize ans. La présence de l’œuvre est de ce fait aussi celle de son initiateur. Bacon assiste en 1927 à la première du film muet épique Napoléon d'Abel Gance à l'Opéra de Paris. À partir de 1931, Bacon abandonne peu à peu son métier de décorateur pour se consacrer exclusivement à la peinture ; pour survivre, il vit de petits métiers. Francis Bacon fut un artiste prolifique qui a laissé de très nombreux entretiens et documentaires audio et vidéo (par exemple avec le photographe Francis Giacobetti[16]), où il exprime avec clarté ce qu'est pour lui l'art de la peinture. Relativement marqué à ses débuts par le surréalisme (Painting, 1946), Bacon fait ensuite figure d'indépendant dans la peinture contemporaine ; il déclare lui-même œuvrer « hors tradition ». Né à Dublin en 1909, Bacon grandit dans un milieu isolé et provincial, à Cheltenham, en Irlande. ouvrage collectif comprenant aussi des articles de, « l'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux Â», Littérature : les écrits de Michel Leiris à propos de Francis Bacon, « [l]e public dans l'arène paraît comme projeté sur un panneau coulissant, « peindre le cri plutôt que l'horreur Â», Né de parents anglais en Irlande quand l'Irlande était partie prenante du Royaume-Uni, l'Eire étant devenue indépendante en 1921 (voir le, Francis Bacon : « Vous savez, j'ai fait l'amour avec Isabel Rawsthorne, une très belle femme qui avait été le modèle de Derain et la petite amie de Georges Bataille Â», in. Trois études pour une crucifixion. Mais la fine poussière de la ville de Londres bombardée aggrave son asthme et il est libéré de ses fonctions. En effet, depuis la photographie et le cinéma, les peintres ne sont plus chargés de cette tâche illustrative, cette tradition de la re-présentation n’a plus lieu d’être et il n’existe alors plus que deux extrêmes : le reportage direct (rendu possible par les nouveaux moyens techniques) et le grand art[46]. Cet état de fait conflictuel ne doit jamais trouver de résolution afin de toujours maintenir l’idée d’un inachèvement puisque, selon Leiris, « une œuvre finie, réussie, “achevée” et […] figée, [passe] de l’autre côté de la vie Â»[51]. Il est la plupart du temps peint en à-plat, neutre tandis que le sujet est figuré à coup de « superpositions de traits et de couleurs Â»[55]. C'est pendant la première rétrospective de Bacon à Paris, au Grand Palais, en 1971, que Dyer se suicide dans leur chambre d'hôtel. Le jeune peintre est un enfant maladif, asthmatique, maltraité par son père. La « sensation de présence Â» et la vie émanant du tableau sont ainsi accentuées par le contraste entre cette distorsion des figures et le naturalisme du décor[54]. En 1958, Bacon signe son contrat avec la galerie Marlborough qui devient son marchand. À la déclaration de la Première Guerre mondiale, il est affecté au ministère de la Guerre à Londres, la famille vit dès lors entre Londres et Dublin. Ce milieu culturel marquera la production artistique de Francis Bacon : ses premières activités de « designer » et de décorateur se rattachent aux présupposés doctrinaux d'un milieu fortement influencé par l'esthétique du Bauhaus, et le surréalisme apparaît comme une composante culturelle essentielle de son œuvre picturale. Ne sont réunis ici que des chefs-d’œuvre de l’artiste, réalisés dans les 20 dernières années de sa vie (1971-1992), sa période la plus « cotée » et aimée du grand public. Enfin, cette présence est aussi celle du spectateur mis en présence de lui-même par la représentation du monde dans lequel il vit. Francis Bacon (28 octobre 1909 à 1928 avril 1992) est un peintre figuratif britannique, de naissance irlandaise, connu pour ses images audacieuses, graphiques et émotionnellement brutes. ». Lors d'un entretien, il affirme que l'influence du surréalisme sur son travail ne provient pas de la peinture mais des films de Luis Buñuel comme Un chien andalou[4]. Cette réalité est offerte au présent[44], bien plus, dans un « présent absolu Â» qui n’a jamais recours au symbolisme[45]. Il s'installe comme décorateur et peint ses premières toiles sous la forte influence du surréalisme et de Picasso, dont il a pu admirer les œuvres lors de son séjour à Paris à la galerie Paul Rosenberg. À la déclaration de la Première Guerre mondiale, il est affecté au ministère de la Guerre à Londres. C'est à peu près à cette époque qu'il se consacre à la peinture et commence à créer les œuvres pour lesquelles il se souvient encore, avec "Trois études sur les figures à la base d'une crucifixion" considéré comme un tournant majeur. Inapte au service en temps de guerre active, Bacon se porte volontaire pour la défense civile et travaille à temps plein dans le service de sauvetage ARP (Air Raid Précautions). Son atelier est situé à l'étage, dans une petite pièce qu'il ne nettoie jamais et qui s'encombre de tubes de peinture vides et de livres, revues, journaux, photographies usagés et tachés dont il s'inspire. L'œuvre ne porte ni signature, ni date. Au Château de Chantilly (Musée Condé), il voit le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin, une peinture qu'il utilisera comme référence plus tard dans ses propres œuvres. Les prix de ses œuvres restent encore parmi les plus élevés du marché de l'art mondial. Le brassard rouge a très certainement le même rôle dans le « triptyque de la crucifixion Â» de 1965 : par son poids historique, il « rend plus tangible Â» la figure[59]. Son univers pictural aurait aussi été soumis à l'influence du cinéma expressionniste allemand[5]. Le peintre débute les fameuses séries de « Têtes Â», s'inspire de Velasquez pour la série des « Papes Â» et utilise les photographies d'Eadweard Muybridge comme source d'inspiration. Leiris fait connaître l’œuvre de Bacon en France et lui consacre plusieurs ouvrages considérés aujourd’hui comme des références en la matière. 23 avr. Après le suicide de son amant George Dyer, en 1971, l'art de Bacon devient plus personnel, introspectif et préoccupé par le thème de la mort. Selon Leiris, l’œuvre est caractérisée par le fait absolu d’exister, qui conduit à penser cette présence que l’on retrouve aussi chez Alberto Giacometti (« tableaux criants de présence Â»[40]). Durant les Blitz, Eric Hall loue un chalet pour Bacon et lui-même à Bedales Lodge, dans le Hampshire. Un de ces hommes est un ancien ami d'armée de son père, un autre éleveur de chevaux de course, nommé Harcourt-Smith. Au milieu des années 1970, Francis Bacon fait de fréquents séjours à Paris où il dispose d'un atelier. Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Un thème iconographique préexistant lui sert souvent de point de départ : le portrait du pape Innocent X par Velá… Certains épisodes de la vie de Bacon ont été portés au cinéma par John Maybury dans son film Love Is the Devil (titre original : Love Is the Devil: Study for a Portrait of Francis Bacon), nommé au Festival de Cannes de 1998 pour le prix « Un certain regard Â» et sorti sur les écrans en France en décembre 1998[28],[29] pour l'anecdote, c'est Daniel Craig, le futur James Bond, qui incarne George Dyer, l'amant du peintre qui se suicide à Paris). En outre, dans les années 1990, plusieurs œuvres majeures présumées détruites ont refait surface sur le marché de l'art. Francis Bacon est rejeté par son père lorsque son homosexualité est découverte. Plusieurs représentations de ses dessins ou tableaux apparaissent dans le film et sont en rapport, parfois direct, avec certaines scènes[32]. Francis Bacon naît à Dublin en Irlande de parents britanniques anglais. Des papes notamment. Vis-à-vis artistique” réunit les œuvres crues, entre érotisme et violence, de ces deux artistes du corps. Ses débuts se déroulent hors de toute routine. Aloe Lucy Ivanova 2017. Elle compte plus de mille titres. De gens qui criaient. Aussi, la distorsion, absolument flagrante et évidente dans sa peinture, se justifierait entre autres, d’après Leiris, par cette volonté de réalité et de vie : « la réalité d’un corps a chance d’être plus intensément sentie si on a l’impression que ce corps, du fait de se trouver dans un équilibre douteux (posture qui est l’inverse d’un repos) ou dans un état d’effort, a une perception de lui-même plus intense. Quatre œuvres de ses oeuvres y sont présentées. Bon, bon, un pape qui crie, tout ça. Son père, Anthony Edward ‘Eddy’ Mortimer Bacon, major de l’armée à la retraite, s’était reconverti en éleveur et entraîneur de chevaux. Conscient de son propre besoin d'apprendre le français, Bacon demeure pendant trois mois avec madame Bocquentin et sa famille dans leur maison près de Chantilly. P.-S. Savez-vous que au-delà de l’histoire de l’art, Guide Artistique c’est aussi des conseils sur le matériel d’artiste et un guide des meilleurs musées et galeries d’art à visiter ! Bacon a toujours professé de ne pas dépendre des travaux préparatoires, et jure ne jamais avoir dessiné avant de peindre. Il est irlandais. En hiver 1935-36, Roland Penrose et Herbert Read, qui font une première sélection pour l'Exposition internationale du Surréalisme, visitent son atelier et y voient « trois ou quatre grandes toiles dont une, avec une horloge grand-père, », mais trouvent son travail « insuffisamment surréaliste pour être inclus dans le spectacle ». Francis Bacon, né le 28 octobre 1909 à Dublin et mort le 28 avril 1992 à Madrid, est un peintre britannique réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. Artiste autodidacte, il se forme au cours de ses voyages à Berlin et à Paris au contact de peintres comme Picasso. Le décor semble constituer, dans les tableaux de Bacon, la condition du « surgissement d’une présence Â»[55]. Cette existence totale, durable (critère qualitatif chez Leiris[39]) et incontestable des toiles baconiennes semble suffisamment rare dans le paysage de l’art pour être soulignée avec insistance, prouvée à maintes reprises, comme si cette fascination du spectateur ne pouvait pas n'être qu’évoquée. Ainsi, Bacon souhaite présenter au spectateur une figure fidèle au modèle original mais qui ne passera pas par les codes classiques de la représentation réaliste car cette dernière ne soulève pas suffisamment l’attention pour être marquante, fait trop partie des habitudes du spectateur et est, justement, trop illustrative. Au premier plan, on voit donc une figure déformée, en gros plan. Le tableau, d'une rare violence expressive, choque au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où l'on préfère oublier les images d'horreur que celle-ci a engendrées. Pour remplir sa bourse, il tente brièvement de faire du service domestique, mais, malgré ses talents culinaires, il s'en lasse rapidement et démissionne. Il a commencé par peindre des variations sur la Crucifixion et, plus tard, il se concentre sur des portraits mi-hommes, mi-grotesques, mieux illustrés par la série de 1949 « Heads in a Room ». Il avance que la violence doit résider dans la peinture elle-même plutôt que dans la scène qu'elle montre. 1957 est l'année de sa première exposition à Paris et de la création de la série des « Van Gogh Â» inspirée par la vie du peintre et par la destruction de ses toiles pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1952, Bacon expose des paysages inspirés de la Provence et de l'Afrique du Sud, qu'il a découverte lorsqu'il y a rendu visite à sa mère l'année précédente. Bacon passe 19 mois à Dean Close School, Cheltenham, de la fin de 1924 jusqu'à avril 1926. En effet, Francis Bacon est plus connu pour son autoportrait qui met en peinture le visage déformé d’un homme, presque comme si … En 1964, Bacon peint son premier grand triptyque, Trois études pour une crucifixion, qui est acquis par le musée Solomon R. Guggenheim de New York. Edwards devra finalement retirer sa plainte, une vidéo prouvant que Bacon avait connaissance des éléments sur lesquels celle-ci se fondait et ne s'y opposait pas[16]. Bacon passe deux mois à Berlin, même Harcourt-Smith quitte après un seul mois - « il se lassa vite de moi, bien sûr, et s'en alla avec une femme... Je ne savais pas vraiment quoi faire, alors je restai pendant un certain temps, puis, comme j'avais réussi à garder un peu d'argent, je décidai d'aller à Paris. Petite explication sur le titre, le BACON du titre est bien d'origine anglaise mais il ne s'agit nullement de ces petites tranches de porc fumé si délicieuses au breakfast, ni du philosophe mais bien du peintre Francis Bacon.